Souple & fruité
Arômes :
– Fraise
– Cassis
– Violette
A déguster entre 15° et 17°C
Accords classiques : charcuterie, viandes ou poissons grillés, brochettes de boeuf grillés, pommes de terres rôties, fromages ou desserts légers.
Accords originaux : aligot saucisse, tagliatelles fraîches aux champignons et à la crème, pizza reine, cheeseburger, penne à la sauce tomate et au basilic, fajitas de poulet aux poivrons
Nos escapades sur les terres viticoles de l’Entre-Deux-Mers nous entrainent plus à l’ouest en Pays Foyen. Les méandres des ruisseaux de Billouquet, de Canterane et des Sandaux, nous mènent aux portes de l’Agenais et du Périgord, dans le petit village des Lèves-et-Thoumeyragues qui abrite le vignoble Château Tour Sivadon.
« L’histoire du domaine est intimement liée à l’histoire de notre famille. Elle conte la réunion de deux châteaux qui fut le fruit du mariage de deux familles de la région. » Une main posée sur l’épaule de son fils, l’autre sur une pierre de la bâtisse, Jean-Paul Cousinet, mémoire vivante des lieux, se charge de nous dresser la chronologie du domaine.
« L’exploitation familiale née en 1848 lorsque François Cousinet, mon arrière-grand-père, devient propriétaire du Château “La Tour”. C’est en 1907 que son fils, Camille Cousinet, épouse Berthe Blaise alors propriétaire du domaine “Les Sivadons “. En 1935, Camille Cousinet participe à la fondation de la coopérative des Lèves à laquelle il fait adhérer les deux propriétés encore distinctes à cette époque-ci. Mon père, Albert Cousinet, fils de Camille et Berthe, marchera sur ses traces puisqu’il deviendra à son tour administrateur de la coopérative, fonctions qu’il occupera vingt années durant. C’est lui qui décidera de réunir les deux propriétés et choisira de baptiser le nouveau domaine du nom de “Château Tour Sivadon”. »
Il faut croire que dans la famille, on parle plus volontiers de son père que de soi-même puisque c’est Mikaël qui prend alors naturellement la suite de l’historique.
« Et c’est ensuite mes parents, Jean-Paul et Joséphine Cousinet, qui reprirent la suite du domaine en 1979. Mon père, comme le sien, est devenu administrateur de la coopérative des Lèves en 1985 dont il a favorisé par la suite l’adhésion à Univitis regroupant plusieurs caves coopératives voisines. »
Tout aussi naturellement, c’est Jean-Paul qui reprend la parole au moment d’aborder l’entrée de Mikaël dans le sérail viticole. « Une odyssée familiale qui suit son cours puisque Mikael est devenu à son tour administrateur et Vice-Président d’Univitis après mon départ à la retraite. Il a également pris une part active dans la gestion du domaine, notamment en l’inscrivant tout récemment dans une démarche d’obtention de la norme HVE (Haute Valeur Environnementale). »
À travers leurs furtifs échanges de regards lors de notre visite, on perçoit facilement la fierté filiale et paternelle comme la complicité qui les lie tous deux. L’un comme l’autre semblent partager le même amour de cette terre, le même goût du travail bien fait et la même passion de la vigne et du vin. Quand on les interroge sur les spécificités de leur vignoble, leurs mots s’entremêlent de la plus belle des façons. « Notre vignoble est composé en grande partie de sols argilo-calcaire propices à la production de vins rouges mais comprend également plusieurs parcelles de sols de boulbènes qui conviennent idéalement pour la culture de cépages blancs. » Entame Jean-Paul. « Nos 23 hectares en cépages rouges marient le Merlot, le Malbec et le Cabernet Sauvignon, tandis que nos 7 hectares consacrés aux cépages blancs associent le Sauvignon Blanc, le Sémillon, la Muscadelle mais aussi le Colombard tout dernièrement planté. » ajoute aussitôt Mikaël.
Et comment décriraient-ils leurs vins ? « Nos vins rouges sont reconnaissables au grenat sombre de leur robe. Ils exhalent un arôme fruité avec de subtiles notes végétales. Ils sont marqués par un bel équilibre en bouche avec des tanins très fondus et une attaque dense et résolument goûteuse. » nous confie Mikaël. « Pour les vins blancs secs, nous sommes sur une attaque vive et légère dominée par des nuances minérales et végétales. » Poursuit Jean-Paul. « Pour le blanc comme pour le rouge, notre vin allie tradition et modernité, dans le respect de l’environnement, afin de donner au consommateur le meilleur de lui-même » déclament-ils enfin d’une même voix.
Pour finir, nous les interrogeons sur les plats qu’ils recommandent pour accompagner leurs vins. Là encore, le père et le fils parlent à l’unisson. « Pour le rouge, il faut partir sur une viande rouge en sauce, type bœuf braisé ou daube provençale. Pour le blanc, il faut miser sur un poisson charnu comme l’esturgeon et la truite ou bien sur des huîtres une autre spécialité locale. »
Horaires :
Le lundi de 14h00 à 18h00
Du mardi au vendredi
de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00
Le samedi de 9h30 à 13h et de 14h à 18h
🎄Ouverture exceptionnelle (fêtes de fin d’année 2024) : dimanche 22 décembre de 9h30 à 13h et lundi 23 décembre toute la journée (9h30 – 12h30 / 14h00 – 18h00)
460 avenue du Général Leclerc
33220 LES LEVES ET THOUMEYRAGUES
05.57.56.02.32
Horaires :
Le mercredi de 14h30 à 18h30
Le samedi 9h30 à 12h30
Route de Minzac
24610 VILLEFRANCHE-DE-LONCHAT
05.53.80.77.37