Le parcours de Sandrine : une femme au cœur du chai
Sandrine est caviste depuis plus de 15 ans chez Univitis. Elle a commencé sa carrière dans un domaine totalement différent, en tant que coiffeuse, après avoir obtenu un CAP. Rapidement, elle a réalisé que ce métier ne lui correspondait pas. Elle s’est ensuite tournée vers l’horticulture, un secteur dans lequel elle s’occupait de plantes de massif et de légumes qu’elle vendait ensuite sur le marché. “J’ai toujours apprécié travailler dans le secteur agricole”, explique-t-elle. “C’est d’ailleurs ce qui m’a conduite chez Univitis, car j’ai commencé par un emploi saisonnier à la cave de Gensac pour faire les vendanges. C’est là que j’ai découvert le milieu viticole, et j’ai tout de suite aimé le travail sur le terrain. C’était génial !”
Lorsque Univitis recherchait une personne pour travailler au chai, le domaine de Gensac où elle avait précédemment travaillé lui a présenté cette offre d’emploi. Le chai est un lieu dédié à la vinification, au stockage et parfois à l’élevage du vin avant sa mise en bouteille.
Elle a eu l’opportunité d’être sélectionnée. À son arrivée, elle a découvert un milieu presque exclusivement masculin, où peu de femmes s’aventuraient.
Sandrine est fière d’avoir contribué à changer cette dynamique. “C’est vrai qu’une femme caviste, c’était encore rare”, admet-elle. “Aujourd’hui, c’est un métier encore largement masculin, alors je suis heureuse de pouvoir bousculer les codes.”
Ce qui l’a particulièrement marquée à ses débuts, c’est la confiance que ses collègues et Univitis lui ont accordée. “On m’a transmis le métier d’aide caviste directement sur le terrain, sans formation spécifique. Mon ancienneté, mon travail et mon expérience ont fait le reste”, dit-elle avec satisfaction.
En quoi consiste le métier de caviste ?
Sandrine est arrivée chez Univitis en tant qu’aide caviste et a eu l’opportunité d’évoluer vers le poste de responsable caviste. Elle travaille en binôme avec Frédéric, qui occupe maintenant son ancien poste d’aide caviste.
Ses missions principales consistent à préparer le vin pour la mise en bouteille : réception, filtration, assemblage, ajout des produits nécessaires en fonction des cahiers des charges des clients ainsi que du cahier des charges interne. Ces étapes doivent être suivies avec précision pour garantir la qualité du vin en bouteille. “Un vin de qualité, c’est un vin qui respecte les critères de goût et de sécurité définis, et qui est stable une fois en bouteille”, précise-t-elle.
En collaboration étroite avec Annie, aide laborantine, qui réalise des analyses régulières, Sandrine ajuste les taux directement dans le vin pour apporter les corrections nécessaires et obtenir la version la plus parfaite possible du vin. “Annie analyse systématiquement et régulièrement pour vérifier la qualité du vin, les dosages sont strictement régulés en fonction de seuils qu’il ne faut pas dépasser.” explique-t-elle.
Elle porte également une double casquette en étant responsable des échantillons. Cela inclut l’envoi d’échantillons aux clients, aux salons et aux concours, tant en France qu’à l’international, par l’intermédiaire des commerciaux.
Les critères clés pour exceller en tant que caviste
Quant aux qualités requises pour ce métier, Sandrine souligne qu’il est essentiel d’être minutieux et rigoureux pour suivre précisément toutes les étapes du cahier des charges, qui peut parfois être complexe.
“Il faut aussi avoir des connaissances en hygiène, car il y a des restrictions sur les pratiques et les tenues dans le chai. Il est crucial de suivre la traçabilité du vin pour justifier ce qu’il contient. Il faut être droit dans son travail et scrupuleux, car la responsabilité du chai est grande, et des erreurs peuvent coûter cher.”
Ses vins préférés
Sandrine conclut : “J’aime beaucoup Brennus et la gamme Grand Théâtre. Je n’arrive pas à choisir entre le rouge, le rosé ou le blanc, ils me plaisent tous.”